Hier à la Cantine se tenait une présentation de VastPark 1.5. VastPark, pour ceux qui connaissent pas encore, est un monde virtuel opensource Australien assez peu connu en France. Il est peu connu car il est très orienté développeur et que la communauté des utilisateurs est assez faible.
Ceci étant, VastPark est incroyablement bien pensé et commence petit à petit à grappiller des places de marchés à ses concurrents.
Une des forces de VastPark est de s’appuyer sur des standards libre et ouvert comme le XML et le COLLADA. Autrement dit, pour créer une scène 3D, un monde virtuel, vous avez le choix entre le construire dans l’éditeur de monde – VastPark Creator – ou le faire en ligne de commande. Pourquoi c’est une force? Simplement parce que votre monde final est une suite de ligne de code, lisible et incroyablement léger. Avec VastPark vous pouvez échanger votre monde en fichier PDF, par mail directement. Le player de VastPark s’occupera d’interpréter ces lignes en interface 3D !
Et ça c’est tout simplement génial, du code c’est facile à sauvegarder, à modifier, ça ne prends pas beaucoup de place c’est lisible et ça peut se générer depuis n’importe quel parseur ! Une fois que l’on a dit ça on commence a comprendre la puissance de ce monde virtuel.
Si l’on rajoute à cela les plugins qui permettent de rajouter des fonctionnalités facilement et les widgets qui permettent d’embarquer en quelques lignes de codes n’importe quelle scène 3D préalablement construite dans une autre, comme on embarque une vidéo Youtube dans une page web, on arrive à un produit final bien plus puissant qu’un OpenSim par exemple.
VastPark est très puissant et l’équipe de dév est entrain de mettre en place plein d’outils parallèles qui augmentent encore l’intérêt de la plateforme. Ainsi MetaForik est un système de métadonnées qui permet de moduler le contenu à afficher en fonction de la machine sur laquelle s’affiche le monde, openavatar est un outil pour créer des avatars exportables dans différents mondes 3D, TeamFlex, lui, se veut une plateforme sociale pour organiser les meetings immersifs etc etc… Les fonctionnalités sont nombreuses, expérimentales pour certaines, mais vraiment bluffante. La totalité de mes notes est disponible ici : http://piratepad.net/vastparkpresentation
Reste tout de même une question de taille, la puissance du serveur et la capacité d’accueil maximum. Craig explique à ce propos que c’est totalement dépendant de la machine et de la taille de la bande passante. Peu de crash tests ont été fait en grandeur nature, cela mérite donc de s’y pencher. A ce propos, VastPark peut très bien focntionner en Peer 2 Peer, donc avec une capacité théorique d’acceuil infinie.
Enfin, pour finir cette présentation, deux briques majeures sont en préparation. Une adaptation du code serveur pour lui permettre de tourner sur un serveur Linux – actuellement il faut un serveur Windows. Et un client léger dans le navigateur développé par @DimitriLarue.
Assurément VastPark est un monde virtuel à considérer et à tester si vous cherchez une solution technologique pour des dispositifs immersifs ou pour votre seriousgame !